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La Disparition, Georges Perec

TITRE: La Disparition
AUTEUR: Perec
EDITION: Denoël
COLLECTION: L'imaginaire Gallimard
NOMBRE DE PAGES: 304
DATE D' EDITION: 1969
GENRE: Roman

RÉSUMÉ

Ce roman est surtout connu pour être un lipogramme. Perec a bien écrit ce livre sans se servir une seule fois de la lettre "e". Cette contrainte entraîne Perec à modifier des expressions, ce qui rend la lecture à la fois amusante et plaisante, et difficile par moment. 

L'intrigue du roman est plutôt simple: Anton Voyl disparaît après plusieurs nuits d'insomnie. Ses amis le cherchent. Il laisse cependant un journal avec un ps: "Portons dix bons whisky à l'avocat goujat qui fumait au zoo". Cet avocat se nomme Hassan Ibn Abou, mais il disparaît lui aussi...

EXTRAITS: 

"1. Qui, d'abord, a l'air d'un roman jadis fait où il s'agissait d'un individu qui dormait tout son saoul. 

Anton Voyl n'arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il poussa un profond soupir, s'assit das son lit, s'appuyant sur son polochon. Il prit un roman, il l'ouvrit, il lut; mais il n'y saisissait qu'un imbroglio confus, il butait à tout instant sur un mot dont il ignorait la signification. 

Il abandonna son roman sur son lit. Il alla à son lavabo; il mouilla un gant qu'il passa sur son front, sur son cou. 

Son pouls battait trop fort. Il avait chaud. Il ouvrir son vasistas, scruta la nuit. Il faisait doux. Un bruit indistinct montait du faubourg. Un carillon, plus lourd qu'un glas, plus sourd qu'un tocsin , plus profond qu'un bourdon, non loin, sonna trois coups. Du canal Saint- Martin, un clapotis plaintif signalait un chaland qui passait.

Sur l'abattant du vasistas, un animal au thorax indigo, à l'aiguillon safran, ni un cafard, ni un charançon, mais plutôt un artison, s'avançait traînant un brin d''alfa. Il s'approcha, voulant l'aplatir d'un coup vif, mais l'animal prit son vol, disparaissant dans la nuit avant qu'il ait pu l'assaillir." P. 17

APPRÉCIATION PERSONNELLE: 

J'ai lu ce roman il y a un an ou deux. J'en ai le souvenir d'une intrigue sympathique, mais aussi d'une langue assez compliquée. Il faut être bien concentré pour bien saisir les propos de Perec. Je pense que je suis passée à côté de beaucoup d'éléments, mais je relirai ce roman dans quelque temps !

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